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Les prix du pétrole ont augmenté lundi, secouant les attentes plus faibles de la demande alors que les inquiétudes sur l’offre augmentent à l’approche de l’hiver.
Les contrats à terme sur le Brent ont augmenté de 1,51 $, soit 1,6 %, pour atteindre 94,35 $ le baril à 12 h 42 HAE (16 h 42 GMT). Le brut américain West Texas Intermediate a augmenté de 1,28 $, ou 1,5 %, à 88,07 $.
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Les stocks pétroliers d’urgence américains ont chuté de 8,4 millions de barils à 434,1 millions de barils au cours de la semaine terminée le 9 septembre, leur plus bas niveau depuis octobre 1984, selon les données publiées lundi par le Département américain de l’énergie (DOE).
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Le président américain Joe Biden a établi en mars un plan visant à libérer 1 million de barils par jour sur six mois de la réserve stratégique de pétrole pour lutter contre les prix élevés du carburant aux États-Unis, qui ont contribué à la flambée de l’inflation.
L’administration Biden évalue la nécessité de nouvelles publications SPR après la fin du programme actuel en octobre, a déclaré la secrétaire à l’Énergie Jennifer Granholm à Reuters la semaine dernière.
L’offre mondiale de pétrole devrait encore se resserrer lorsqu’un embargo de l’Union européenne sur le pétrole russe entrera en vigueur le 5 décembre.
Le G7 mettra en place un plafonnement des prix du pétrole russe pour limiter les revenus d’exportation de pétrole du pays, cherchant à punir Moscou pour l’invasion de l’Ukraine, tout en prenant des mesures pour garantir que le pétrole puisse toujours circuler vers les pays émergents.
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Le Trésor américain a toutefois averti que le plafond pourrait faire grimper encore plus les prix du pétrole et de l’essence aux États-Unis cet hiver. [nL1N30I0BQ
The EU’s executive European Commission is due on Wednesday to unveil a package of measures to help power firms facing a liquidity crunch.
France, Britain and Germany also on Saturday said they had “serious doubts” about Iran’s intentions to revive a nuclear deal. Failure to revive the 2015 deal would keep Iranian oil off the market and keep global supply tight.
In more bearish news for markets, China’s oil demand could contract for the first time in two decades this year as Beijing’s zero-COVID policy keeps people at home during holidays and reduces fuel consumption.
“The lingering presence of headwinds from China’s renewed virus restrictions and further moderation in global economic activities could still draw some reservations over a more sustained upside,” said Jun Rong Yeap, market strategist at IG.
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La Banque centrale européenne et la Réserve fédérale américaine, quant à elles, sont prêtes à augmenter davantage les taux d’intérêt pour lutter contre l’inflation, ce qui pourrait renforcer la devise américaine et rendre le pétrole libellé en dollars plus cher pour les investisseurs.
« Bien qu’une économie américaine relativement solide ait limité la faiblesse de la demande de pétrole aux États-Unis, la demande apparente d’essence et de distillats continue de baisser d’environ 8% à 9% sur une moyenne de 4 semaines par rapport à il y a un an », a déclaré Jim. Ritterbusch, président de Ritterbusch and Associates à Galena, Illinois. (Reportage supplémentaire de Noah Browning Reportage supplémentaire de Florence Tan et Jeslyn Lerh Montage par David Goodman, Louise Heavens et Deepa Babington)
