Baisse des ventes de maisons unifamiliales neuves en avril – AIER

Les ventes de nouvelles maisons unifamiliales ont chuté en avril, diminuant de 5,9 pour cent à 863 000 à un taux annuel désaisonnalisé par rapport à un rythme de 917 000 en mars. Les ventes sont toujours en hausse de 48,3% par rapport au niveau d’il y a un an, mais ont chuté au cours de cinq des neuf derniers mois (voir le haut du premier graphique). La faiblesse au cours des derniers mois des ventes de maisons unifamiliales neuves concorde avec les signes de ralentissement du marché des maisons unifamiliales existantes également (voir le haut du premier graphique).

Les ventes de maisons unifamiliales neuves ont diminué dans trois des quatre régions du pays en avril, avec des baisses dans le nord-est, le sud et le Midwest, mais un gain de 7,9% dans l’ouest. Depuis un an, les ventes sont toujours en hausse dans les quatre régions: 46,7% dans le Midwest, 61,2% dans le sud, 100,0% dans le nord-est et 11,6% dans l’ouest.

L’inventaire total des maisons unifamiliales neuves à vendre a augmenté de 3,9% à 316000 en avril, laissant l’offre mensuelle (multiplication des stocks 12 divisée par le taux de vente annuel) à 4,4, en hausse de 10,0% par rapport à mars mais de 1,6% en dessous de l’année- niveau antérieur (voir en bas du premier graphique). La durée médiane de mise sur le marché d’une maison neuve a chuté en avril, s’établissant à 3,8 mois contre 4,6 en mars.

Les récents vents contraires pour le marché de l’habitation comprennent des taux hypothécaires quelque peu plus élevés et des prix immobiliers élevés. Le taux moyen d’un prêt hypothécaire conforme à taux fixe de 30 ans était de 3,06% en avril, contre 3,08 en mars mais en hausse par rapport à 2,68 en décembre. Le prix de vente médian d’une maison unifamiliale neuve était de 372 400 $ (voir le haut du deuxième graphique), un gain de 7,8 pour cent par rapport à il y a un an (voir le bas du deuxième graphique).

La combinaison des prix élevés et de la hausse des taux hypothécaires nuira à l’abordabilité et contribuera probablement à un ralentissement supplémentaire de l’activité immobilière à l’avenir. Il est probable qu’avec le temps, ces conditions auront un impact significatif sur le marché du logement dans son ensemble, mais pour l’instant, il reste raisonnablement robuste avec une forte demande, une offre serrée et des prix en hausse.

Robert Hughes

Bob Hughes

Robert Hughes a rejoint l’AIER en 2013 après plus de 25 ans en recherche économique et financière à Wall Street. Bob était auparavant responsable de la stratégie actions mondiales pour Brown Brothers Harriman, où il a développé une stratégie d’investissement en actions combinant une analyse macro descendante avec des fondamentaux ascendants.

Avant BBH, Bob était stratège principal des actions pour State Street Global Markets, stratège économique principal chez Prudential Equity Group et économiste principal et analyste des marchés financiers pour Citicorp Investment Services. Bob est titulaire d’une maîtrise en économie de l’Université Fordham et d’un BS en commerce de l’Université Lehigh.

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