CFP IAG 2024 : Géographie énergétique et énergies renouvelables

CFP IAG 2024 : Géographie énergétique et énergies renouvelables

Nous invitons des résumés pour l'IAG 2024 à Adélaïde pour notre session sur la géographie énergétique et les énergies renouvelables.

Géographie énergétique et énergies renouvelables

Organisé par : Gareth Bryant (USyd) gareth.bryant@sydney.edu.au, James Goodman (UTS) James.Goodman@UTS.edu.au, Lisa Lumsden (Next Economy) l.lumsden@nexteconomy.com.au, Sophie Webber (USyd) sophie.webber@sydney.edu.au

Parrainé par le Groupe d’étude sur la géographie économique et le Groupe d’étude sur la nature, les risques et la résilience

Les transitions des combustibles fossiles vers les énergies renouvelables sont multiniveaux et transformatrices. L'énergie est redimensionnée, depuis les contextes distribués et domestiques jusqu'aux nouveaux services publics éoliens, solaires et de stockage « greenfield » ou « brownfield », en passant par la modélisation régionale du développement des énergies renouvelables, les cadres de planification nationaux et l'élaboration des politiques mondiales en matière d'énergie et de climat. Les entreprises du secteur des énergies renouvelables et les institutions financières, ainsi que les ONG et les réseaux d’activistes critiques pour le climat, exercent de vastes changements d’échelle, qui tirent souvent parti des variations des régimes réglementaires ou des engagements en faveur de la décarbonation. Les facteurs de transition peuvent être complémentaires, en tant que « co-bénéfices », mais ils peuvent également entrer en conflit. Une grande partie du secteur des énergies renouvelables est une propriété privée, bien qu’elle dépende de l’autorité de l’État, et la priorité consistant à maintenir les rendements des investisseurs peut primer sur la réduction des émissions. Les efforts visant à maximiser les rendements des énergies renouvelables néolibérales peuvent exacerber les divisions sociales, annuler les avantages pour la communauté ou les moyens de subsistance et empêcher une participation démocratique, un engagement ou une appropriation sociale plus large. Tous ces aspects posent des problèmes pour la légitimité des énergies renouvelables, suscitant de nouvelles contestations et de nouvelles formes de revendications, notamment pour que la propriété sociale et les priorités socio-écologiques prennent le pas sur les intérêts des entreprises. Nous recherchons des articles qui abordent la manière dont les gens interprètent ces transitions et celles qui y sont liées, comment les vies sont réorganisées et comment la signification et le potentiel des lieux sont ainsi transformés. Nous sommes particulièrement intéressés par la manière dont les nouvelles géographies socio-écologiques de l’énergie peuvent être génératrices, produisant de nouvelles capacités d’action climatique et de décarbonation.

Les présentateurs intéressés doivent envoyer (pas plus de) des résumés de 250 mots, avec titre, mots-clés, auteurs et coordonnées aux organisateurs de la session avant le vendredi 22 mars. Nous informerons les articles acceptés avant la date limite de l'IAG.

Image de couverture : Illustration de Matt Rota pour The Transnational Institute

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