Les ventes de maisons existantes chutent sur fond de inscriptions au chômage stables

Les ventes de maisons existantes chutent sur fond de inscriptions au chômage stables

Le mois de mars s'est avéré difficile pour le marché immobilier, les ventes de logements existants ayant chuté de 4,3 %, marquant la plus forte baisse depuis novembre 2022, selon la National Association of Realtors jeudi. Cette baisse reflète les reculs antérieurs des mises en chantier et des permis.

Une hausse significative des taux hypothécaires depuis février a refroidi le marché immobilier, incitant les constructeurs et les acheteurs à suspendre leurs activités en attendant des directives plus claires de la Réserve fédérale.

La résurgence de l'inflation au premier trimestre a incité la Fed à réévaluer sa stratégie de taux d'intérêt, faisant allusion à des taux d'intérêt durablement plus élevés qui pourraient retarder encore davantage la reprise du marché immobilier, en particulier dans les ventes de logements existants.

Ce ralentissement des transactions a entraîné une hausse des stocks, l'offre atteignant 3,2 mois au rythme actuel, soit le plus élevé depuis novembre.

Bien que la croissance du prix de vente médian ait ralenti à 4,8 % sur un an contre 5,6 % en février, cette modération reste un côté positif pour l'inflation, car elle reste inférieure à l'augmentation annuelle moyenne de 5,5 % au cours des cinq années précédant la pandémie.

Nous prévoyons que la normalisation des prix de l’immobilier modérera l’inflation globale au cours de l’été et au-delà, compensant ainsi les hausses potentielles dans d’autres secteurs comme l’énergie, l’alimentation et les services de base.

Demandes d'allocations chômage

Dans un rapport distinct du ministère du Travail, le marché du travail continue de faire preuve de vigueur, avec des inscriptions initiales au chômage stables à 212 000 pour la semaine se terminant le 13 avril. Hormis une brève hausse à la fin du mois de mars, les nouvelles inscriptions sont restées inférieures aux niveaux d'avant. -moyenne pandémique depuis février.

Demandes d'allocations chômage

La moyenne mobile sur 13 semaines, un indicateur plus fiable, est également restée en dessous de la norme d'avant la pandémie, à 213 000, bien qu'elle ait montré une légère tendance à la hausse depuis le début de l'année, ce qui mérite une attention particulière alors que l'économie et le marché du travail devraient ralentir.

Malgré ces inquiétudes, le marché du travail reste l’un des plus robustes depuis des décennies. Un marché du travail solide, associé à une croissance économique durable, sont les principales raisons pour lesquelles la Réserve fédérale maintient une position belliciste. Mais la récente flambée de l’inflation et le risque d’un ralentissement dû aux taux d’intérêt élevés sont importants.

Apprenez-en davantage sur les perspectives de RSM sur l’économie et le marché intermédiaire.

Il existe donc un risque que la Fed tarde à ajuster ses taux. Il est essentiel de ne pas sous-estimer le retard des effets de la politique monétaire, qui n’ont peut-être pas encore pleinement imprégné l’économie.

Nous pensons que la Fed et les acteurs du marché doivent rester flexibles et adopter une perspective proactive pour maintenir la dynamique économique actuelle.

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