L’Afrique dans l’actualité: le Kenya et le Nigéria se mettent à jour

Le Kenya et le Royaume-Uni signent un accord commercial

Plus tôt ce mois-ci, le Kenya a signé un accord commercial avec le Royaume-Uni, un accord qui aidera le Kenya à éviter les perturbations une fois que le Royaume-Uni commencera à sortir de l’Union européenne le 31 décembre. L’accord garantira que le Kenya continuera de bénéficier de la franchise de quotas et l’accès en franchise de droits au marché britannique. Le Royaume-Uni est l’un des principaux partenaires commerciaux du Kenya, car il importe une grande partie des exportations de fleurs et de thé du Kenya et représente 43 pour cent de ses exportations de légumes. Les deux pays échangent plus de 1,8 milliard de dollars de marchandises chaque année, le Kenya important principalement des produits pharmaceutiques, de l’électronique, des machines et des voitures. Bien que les détails ne soient pas immédiatement clairs, il est possible que d’autres membres de la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE) rejoignent l’accord commercial à une date ultérieure.

Le Kenya et le Somaliland renforcent leurs relations diplomatiques

Quelques heures après que la Somalie a annoncé qu’elle rompait ses relations diplomatiques avec le Kenya, le Somaliland et le Kenya ont accepté de commencer des vols directs de Kenya Airways vers la capitale du Somaliland, Hargeisa d’ici mars 2021. Dans le cadre de cet accord, le Kenya a l’intention d’ouvrir un consulat à Hargeisa au début de la prochaine. an. Ces deux actions ont une signification à la fois pratique et symbolique. La route vers Hargeisa serait la première destination des voies aériennes du Kenya dans une région somalienne. En établissant un consulat, le Kenya rejoindrait une liste croissante de pays – parmi lesquels l’Éthiopie et Djibouti – qui ont établi des postes diplomatiques à Hargeisa.

Le Nigeria rouvre ses frontières

Le Nigéria a annoncé mercredi qu’il rouvrirait ses frontières après une fermeture de 16 mois en raison de différends sur la contrebande. L’administration a annoncé que les principaux postes frontaliers – à Seme, Illela, Maigatari et Mfun – ouvriraient immédiatement, le reste des frontières s’ouvrira d’ici le 31 décembre. Les interdictions actuelles sur les importations de riz, de volaille et d’autres produits resteront notamment en vigueur.

Les fermetures ont eu pour effet de nuire aux moyens de subsistance des commerçants frontaliers informels et d’augmenter les coûts de transport, entraînant une hausse des prix des denrées alimentaires de 18 pour cent en novembre. La hausse des prix alimentaires a exacerbé les défis économiques auxquels le Nigéria était déjà confronté, notamment une récession sous COVID-19 et la chute des prix du pétrole.

De plus, la fermeture des frontières avait menacé les progrès accomplis dans la mise en œuvre de l’accord historique de libre-échange continental africain.

Des écoliers nigérians enlevés

Par ailleurs, le 10 décembre, plus de 100 hommes armés ont fait une descente dans l’école secondaire des sciences du gouvernement de l’État de Katsina dans le nord-ouest du Nigéria, enlevant au moins 300 lycéens. Le 15 décembre, Boko Haram avait revendiqué la responsabilité de l’attaque. Les autorités estiment que l’attaque a été menée par des gangs locaux engagés par le groupe terroriste pour l’opération – rompant légèrement avec les raids passés dans les écoles menées par Boko Haram, comme celui des filles Chibok en 2014, dont au moins 100 sont toujours portées disparues. Notamment, l’attaque a également eu lieu en dehors du bastion traditionnel de Boko Haram dans le nord-est du pays, ce qui, selon les experts en sécurité, laisse entendre que le groupe pourrait changer d’orientation. Au cours de l’attaque, des centaines d’écoliers ont pu s’échapper en s’enfuyant dans les bois des environs. Vendredi matin, 344 écoliers ont retrouvé leur famille dans la ville de Katsina.

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