Les tarifs américains promettent la volatilité, la récession du Canada

Les tarifs américains promettent la volatilité, la récession du Canada

Le paysage économique du Canada devrait changer considérablement alors que les tarifs américains prennent effet. Une récession est prévue cette année si les tarifs et les mesures de représailles restent en place.

Mardi, il y a un tarif de 25% sur la plupart des produits canadiens entrant aux États-Unis, tandis que les produits énergétiques canadiens sont confrontés à un tarif de 10%.

Les entreprises, en particulier les exportateurs, pourraient avoir besoin de réduire les emplois à un moment où les prix augmentent, le chômage augmente et les consommateurs reculent.

Bien que les secteurs de la fabrication, de l'énergie et des aliments du Canada seront touchés immédiatement, aucun secteur ne sera épargné.

Contrairement à la pandémie Covid-19, lorsque la récupération a rapidement suivi, les tarifs offrent un choc structurel à l'économie canadienne qui pourrait être ressenti pour les années à venir.

Alors que l'économie finira par se développer à mesure que les chaînes d'approvisionnement s'adaptent à une nouvelle réalité mondiale, une conséquence persistante pourrait être un changement à la baisse de la voie de croissance pour cette année et cette prochaine.

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La Banque du Canada réduira probablement son taux d'intérêt lors de la prochaine réunion pour adoucir le coup des tarifs sur l'économie.

L'indice d'incertitude de la politique économique du Canada a atteint son plus haut niveau et a grimpé depuis janvier. L'indice américain a également sauté à son plus haut niveau enregistré mardi matin.

La volatilité restera élevée sur le marché des changes, le dollar canadien restant bas au cours des prochains mois. En période d'incertitude économique mondiale et de crises, le dollar américain gagne souvent de la valeur en tant que monnaie à forfait par rapport aux autres devises.

De multiples formes de représailles contre les États-Unis ont été discutées en plus des tarifs progressifs du gouvernement fédéral sur 155 milliards de dollars d'importations américaines.

Par exemple, le Canada pourrait imposer une taxe d'exportation sur l'énergie. Le taux de tarif de 10% inférieur prélevé par les États-Unis, associé à la diminution de la valeur du dollar canadien, pourrait tamponner la demande de la demande pour l'énergie canadienne.

Pour compliquer la situation, le Premier ministre Justin Trudeau devrait être remplacé en tant que Premier ministre et chef du Parti libéral fédéral le 9 mars – et une élection fédérale au printemps pourrait suivre une fois que le Parlement reprend.

Pour l'avenir, de nouveaux tarifs pourraient être présentés par le gouvernement américain en avril. Il s'agit notamment de «tarifs réciproques», qui seraient facturés à l'aide d'un taux de pays par pays, ainsi que des tarifs sur les services numériques.

Les États-Unis ont également l'intention d'introduire des tarifs de 25% sur les importations en acier et en aluminium qui devraient prendre effet le 12 mars. Ces mesures s'appliqueraient à tous

Le résultat préféré serait que les tarifs éliminent en fonction de certaines conditions au cours des prochains mois. Cependant, on ne sait pas ce qui doit se produire pour que cela se produise.

L'économie américaine verse à la stagnation à mesure que l'inflation monte et que les consommateurs reculent en raison de l'incertitude.

Le Mexique a déclaré qu'ils attendront que les tarifs entrent en vigueur avant d'annoncer leur réponse, tandis que la Chine a promis des représailles.

Les entreprises et les consommateurs canadiens seront confrontés à une route cahoteuse à venir chargée de volatilités et d'incertitude.

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