La Banque du Canada a conservé son taux d'intérêt de politique à 2,75% dans une augmentation de l'incertitude des attentes de l'inflation et de la politique commerciale.
Ce retenue marque la première pause après sept coupes consécutives alors que l'inflation remonte à la cible et que l'économie a commencé à croître.
Il est indéniable que la banque centrale du Canada accorde la plus grande importance sur les perspectives d'inflation plus élevées. Les tarifs américains sur les importations canadiennes sont entrés en vigueur en mars et avril sur un large éventail de produits, des marchandises qui ne sont pas conformes à l'accord de libre-échange des pays à des mesures abruptes sur l'acier, l'aluminium et les automobiles.
Avec ceux-ci sont venus les actions de représailles du Canada, ce qui a augmenté les attentes d'inflation à court terme parmi les entreprises. La Banque du Canada ne peut pas empêcher une récession ou dicter une politique commerciale, mais elle peut utiliser des taux d'intérêt pour maintenir la stabilité des prix.
À mesure que le taux de politique se rapproche du neutre, attendez-vous à une éventuelle baisse de taux en juin. À mesure que les risques de récession augmentent, la Banque du Canada devra peser les préoccupations concernant la croissance par rapport à ceux de l'inflation.
Même si l'inflation est tombée à 2,3% en mars, cela est en grande partie dû à la baisse des prix du pétrole, ce qui peut être très volatil.
La réalité est que la volatilité provenant des États-Unis est tout simplement trop élevée et nuise déjà à l'économie du Canada. L'incertitude dissuade l'embauche et les investissements des entreprises, car les changements constants et brusques empêchent les entreprises de prendre des décisions d'investissement à long terme et la planification.
Le nombre élevé d'emplois à temps plein perdu en mars souligne les effets de l'incertitude sur l'économie canadienne. Les consommateurs ont également commencé à réduire les achats car ils prévoient des pertes d'emplois et une récession.
Les effets de la volatilité extrême sont également évidents sur les marchés financiers au milieu du changement constant des annonces tarifaires sur les prix des actifs. Les prix du pétrole ont également plongé en tant que perspectives de croissance mondiales Sour.
Le dollar canadien a gagné en force, mais cela est principalement dû à l'affaiblissement du dollar américain plutôt qu'en raison des perspectives économiques canadiennes.
La croissance au premier trimestre devrait être relativement stable, mais un contrat au deuxième trimestre alors que la fabrication interrompre et les entreprises suspend l'embauche et les investissements.
La Banque du Canada a décrit deux scénarios principaux de son rapport de politique monétaire.
Dans le premier scénario, les tarifs sur les importations canadiennes aux États-Unis restent limités – comme cela a été le cas depuis que le Canada a été exempté de la tempête des tarifs mondiaux américains annoncés début avril. Le Canada pourrait être dans une période de croissance lente, mais échappe de peu à une récession; L'inflation resterait près de la cible.
Dans le deuxième scénario, une guerre commerciale mondiale de longue durée s'ensuit. Le Canada serait dans une position vraiment difficile avec une récession et des prix plus élevés compte tenu du degré d'intégration entre les économies canadiennes et américaines. L'inflation augmenterait au-dessus de 3% en 2026, car les perturbations et les tarifs de la chaîne d'approvisionnement augmenteraient les coûts avant de se soulager, car la faible demande des consommateurs exerce une pression à la baisse sur l'inflation.
À l'avenir, la Banque du Canada devra continuer à prendre des décisions de taux d'intérêt des politiques l'une à la fois pour tenir compte de l'évolution constante de la dynamique entre les emplois, les prix et les marchés financiers.
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