La prospérité après le Brexit – WSJ

Utilisation éditoriale uniquement. L’image ne peut être modifiée sous aucune forme. Document / PAS DE VENTE Crédit obligatoire: Photo de Pippa Fowles / Downing Street Document / EPA-EFE / Shutterstock (11664373a) Un document photo mis à disposition par No10 Downing Street montrant le Premier ministre britannique Boris Johnson lors d’une conférence de presse après un accord sur le Brexit, du Cabinet chambre, à Londres, Grande-Bretagne, le 24 décembre 2020. Un accord historique sur les futures relations commerciales et de sécurité du Royaume-Uni avec l’Union européenne a été conclu le 24 décembre 2020, une semaine avant la fin de la période de transition du Brexit. Boris Johnson s’exprime après l’accord sur le commerce et la sécurité, Londres, Royaume-Uni – 24 décembre 2020


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Pippa Fowles / Main de Downing Street / Shutterstock

Le Brexit est tombé sur le fil mais il est arrivé jeudi, avec un nouvel accord commercial entre le Royaume-Uni et l’Union européenne. Les arguments sur la question de savoir si c’est une bonne ou une mauvaise affaire pour l’un ou l’autre côté importent moins que le fait que les électeurs britanniques ont finalement reçu ce pour quoi ils ont voté en 2016.

La Grande-Bretagne a quitté l’Union européenne le 31 janvier et a traversé une période de transition en appliquant la plupart des réglementations économiques de l’UE. Le nouvel accord régit les règles commerciales lorsque la transition prend fin le 31 décembre. L’accord prévoit un commerce de marchandises à tarif nul et sans contingent et permet au commerce de certains services de se poursuivre avec une restriction minimale. Le Royaume-Uni retrouve la capacité de définir ses propres réglementations en matière de travail, d’environnement et d’autres réglementations, bien que l’UE puisse réappliquer des droits de douane si Bruxelles estime que le commerce avec le Royaume-Uni devient «injuste».

Le commerce ne sera pas aussi libre qu’il l’était lorsque le Royaume-Uni était dans l’UE, et plus de paperasse est inévitable. L’accord ne couvre pas non plus les services financiers. Parce qu’il laisse une plus grande divergence entre les deux parties, l’accord est plus proche d’un soi-disant Brexit dur que de nombreux politiciens britanniques et européens ne le pensaient. Mais selon les normes d’autres accords commerciaux dans le monde, le nouveau pacte est relativement ouvert.

L’accord prouvera son mérite par ce que chaque partie fera avec les nouvelles opportunités qu’il présente. Le Royaume-Uni a sacrifié l’accès sans faille au marché européen comme prix à payer pour regagner la liberté réglementaire de libérer son économie nationale et de conclure de nouveaux accords commerciaux avec d’autres pays.

Maintenant, Londres devrait donner suite. Le Premier ministre Boris Johnson semble peu enclin à pousser trop fort pour la déréglementation chez lui, mais son accord sur le Brexit sera une occasion manquée coûteuse s’il ne le fait pas. Un accord commercial avec les États-Unis serait le plus grand prix, et il en est un possible si la Grande-Bretagne est prête à réformer les réglementations en matière de sécurité alimentaire et à libéraliser les achats de produits pharmaceutiques, entre autres.

Les conservateurs de M. Johnson ont raté l’occasion de conclure un accord avec l’administration Trump bien disposée, et ils devront maintenant attendre que l’équipe de Biden se soit installée et décide à quel point elle souhaite être protectionniste. En concluant un accord bilatéral, le Royaume-Uni et les États-Unis peuvent voler une marche sur l’UE et établir des normes commerciales ouvertes qui feraient pression sur l’UE pour qu’elle les suive.

L’UE, pour sa part, a sacrifié certains principes de négociation appréciés tels que l’insistance sur une réglementation équitable comme condition d’un commerce plus libre. Cela évite aux entreprises européennes les graves perturbations d’un Brexit sans accord. Mais la véritable opportunité est pour l’UE d’apprendre qu’elle peut commercer librement et avec succès sans cette fixation sur la convergence réglementaire. Une telle nouvelle attitude permettrait à l’UE de négocier plus facilement d’autres accords commerciaux majeurs à l’avenir, notamment avec les États-Unis.

Les investisseurs, les entreprises et les Britanniques et Européens ordinaires ont raison d’être soulagés. Un crash sans accord aurait été un autre traumatisme économique empilé sur les événements sans précédent de 2020. La Grande-Bretagne et l’Europe doivent revitaliser leurs économies pour se remettre de la pandémie, et le nouvel accord leur donne amplement l’occasion de le faire.

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