Décision de politique de la Banque du Canada: réduction des achats d’obligations de 3 milliards de dollars par semaine

L’amélioration des perspectives économiques et la confiance croissante des banquiers centraux ont créé les conditions dans lesquelles la Banque du Canada est maintenant à l’aise de réduire le rythme des achats d’obligations de 3 milliards de dollars par semaine.

L’annonce de la banque centrale mercredi représente un ralentissement du rythme de l’accommodation, et à notre avis, c’est une mesure prudente à prendre car l’économie augmentera très probablement à un taux de 6% cette année alors que l’inflation repassera au-dessus de 2% d’ici la fin. de l’année.

Selon nous, le mouvement politique d’aujourd’hui devrait être tempéré par l’intensification récente de la pandémie et les défis liés à l’augmentation du rythme des vaccinations qui, à court terme, posent un risque à la baisse par rapport à notre prévision d’un rythme de 6% d’expansion économique cette année.

En outre, la banque centrale est positionnée pour examiner la hausse à venir de l’inflation, qui, selon les estimations de la banque, se déplacera vers le haut de sa fourchette de 1% à 3%.

Malgré la récente flambée de la pandémie, la Banque du Canada a avancé son estimation du retour à la production pré-pandémique, au second semestre de 2022. Bien que cela incitera certains à commencer à parler d’avancer le calendrier de la première hausse des taux dans la seconde moitié de 2022, nous ne voyons pas cela comme la ligne de conduite probable pour le moment.

Nous pensons plutôt que l’écart de production dans l’économie jusqu’à la fin de l’année dernière était de 5,1%, bien en deçà de la situation actuelle des États-Unis.

L’Organisation de coopération et de développement économiques estime que l’économie canadienne, même avec une forte reprise économique, sera toujours inférieure de 3,2% à ce qui constitue la pleine production à la fin de cette année. Les banquiers centraux chercheront presque sûrement à gérer les anticipations autour du moment et de l’ampleur de la normalisation de la politique monétaire.

De plus, avec un taux de chômage toujours élevé à 7,5% et susceptible de baisser à 6,8% d’ici la fin de l’année, la banque centrale est bien placée pour conserver une position accommodante et se concentrer sur le plein emploi en tant que mesure clé pour le calendrier d’un changement de politique.

La note dans le rapport sur la politique monétaire des difficultés d’interprétation des signaux économiques, y compris une gamme de mesures du marché du travail, est le principal élément à retenir, soulignant les perspectives globalement accommodantes de la banque malgré le ralentissement du rythme des achats d’actifs.

Pour plus d’informations sur la façon dont la pandémie de coronavirus affecte les entreprises de taille moyenne, veuillez visiter le centre de ressources RSM Coronavirus.

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