La plupart des États signalent une baisse des demandes initiales de chômage, mais les totaux restent stupéfiants

Le nombre de nouveaux employés sans emploi a baissé la semaine dernière dans tous les États sauf quatre, mais les totaux restent extrêmement élevés. C'est selon les demandes initiales de prestations d'assurance-chômage déposées au cours de la semaine auprès des agences d'État.

Il y a eu plus de 22 millions de demandes initiales de chômage dans tout le pays depuis le début des licenciements au cours de la semaine du 20 mars.

Les dégâts causés au Michigan, en Ohio et en Californie sont stupéfiants. De plus, le Colorado, le Missouri, New York et la Floride ont signalé beaucoup plus de demandes initiales de chômage au cours de la semaine se terminant le 11 avril que ce à quoi on aurait pu s'attendre avant que le coronavirus ne ferme l'économie.

À l'échelle nationale, il y a eu 5,2 millions de demandes initiales pour la semaine se terminant le 11 avril sur une base désaisonnalisée, ce qui est passé de 6,6 millions de demandes la semaine précédente. Sur une base cumulée, il y a eu plus de 22 millions de demandes initiales d'allocations de chômage depuis le début de la vague nationale de licenciements au cours de la semaine du 20 mars.

La baisse substantielle des demandes initiales à ce stade ne doit pas être confondue avec une reprise économique. Il y a cinq États comptant un million ou plus de demandes de prestations de chômage, huit États comptant plus d'un demi-million de nouveaux chômeurs, 13 comptant plus d'un quart de million et 13 comptant plus de 100 000 nouveaux chômeurs.

Ces États auront besoin des ressources nécessaires pour apporter un soutien financier à ces chômeurs de la population active, puis pour les aider à trouver un emploi convenable une fois la crise sanitaire terminée et il est sûr de retourner au travail.

La carte ci-dessous montre trois chiffres sous le nom de l'État:

  1. Le nombre cumulé de demandes initiales de chômage depuis le 7 mars, la semaine précédant le début des effets des fermetures.
  2. Dernière augmentation (diminution) du nombre de demandes.
  3. Le score Z de la dernière augmentation (diminution) des réclamations, qui est le nombre d'écarts-types au-dessus (en dessous) de la moyenne des pré-coronavirus.

Le premier chiffre indique l'ampleur de l'impact du virus sur la population active.

Le deuxième chiffre indique la direction des réclamations (c.-à-d. Une première dérivée de toutes sortes): les nombres positifs indiquent une augmentation des réclamations et une détresse sur le marché du travail; des nombres positifs proches de zéro indiquent la décélération des nouveaux dépôts; zéro suggérerait un plateau des revendications; tandis que les chiffres négatifs indiquent que les entreprises et les employés reviennent à des niveaux normaux de réclamations. Les changements négatifs dans les réclamations doivent être considérés par rapport au nombre cumulé de réclamations.

Le troisième nombre montre le degré du choc, avec des scores Z en dehors de la plage de plus ou moins deux écarts-types considérés comme étant en dehors des événements normaux.

Pour plus d'informations sur la façon dont le coronavirus affecte les entreprises de taille moyenne, veuillez visiter le Centre de ressources RSM Coronavirus.

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