Le rapport sur l’emploi au Canada montre de solides gains parmi les travailleurs à temps plein

Le Canada a créé 55 000 emplois en décembre, clôturant l’année sur une bonne note, selon les données publiées vendredi par Statistique Canada.

L’ensemble du gain d’emplois s’est produit dans l’emploi à temps plein, qui a ajouté 123 000 emplois, tandis que l’emploi à temps partiel a diminué de 68 000.

Alors que le taux de chômage est resté à 5,9%, ce qui est légèrement élevé par rapport à avant la pandémie, le taux de chômage ajusté, qui fait référence à ceux qui voulaient un emploi mais n’en ont pas cherché, est revenu au niveau d’avant la pandémie à 7,6%.

Graphique du chômage au Canada

Le taux de participation au marché du travail a atteint un niveau record parmi la population d’âge moyen. La plupart des gains se sont produits chez les hommes du groupe d’âge principal (63 000 emplois), tandis que l’emploi chez les femmes du groupe d’âge principal est resté stable à un sommet historique depuis novembre.

La reprise semble de plus en plus uniforme, avec un taux d’emploi plus élevé parmi les Canadiens autochtones et les nouveaux immigrants qu’avant la pandémie, et un taux d’emploi croissant sur une base annuelle pour les minorités.

Ce sont des groupes qui connaissent souvent des taux de chômage plus élevés et des salaires plus bas, et leurs gains sont le reflet d’un marché du travail dynamique qui les atteint maintenant.

Tableau des emplois à temps plein au Canada

Le secteur de la production de biens a traversé une période difficile tout au long de la pandémie tandis que le secteur de la production de services a prospéré. Alors que le nombre total d’emplois reste inférieur au niveau d’avant la pandémie, le secteur de la production de biens a finalement enregistré des gains notables de 44 000 emplois, la plupart des restrictions ayant été levées en novembre et décembre. Mais comme la variante omicron ferme la majeure partie du pays en janvier, cette tendance pourrait s’inverser.

Mais le marché du travail pourrait devenir encore plus tendu au cours des deux prochains mois, car de plus en plus de personnes sont testées positives et isolées. En conséquence, les employeurs seront en concurrence pour un bassin de travailleurs potentiellement encore plus petit, ce qui donnera aux travailleurs plus de pouvoir de négociation.

Le nombre élevé de cas de COVID-19 aura également de graves implications pour la santé de la main-d’œuvre, étant donné que de nombreuses personnes infectées par le virus présentent des symptômes longtemps après avoir été infectées.

La vente à emporter

Alors que les menaces de la variante omicron persistent, les employeurs et les travailleurs font preuve de résilience et de débrouillardise pour apprendre à vivre avec COVID-19. Les chiffres indiquent une reprise de plus en plus uniforme, l’économie de cette année étant peut-être la plus forte depuis longtemps pour le Canada.

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