Aligner les objectifs économiques du Royaume-Uni sur la durabilité environnementale

Soumission de preuves à l’enquête du comité d’audit environnemental du Royaume-Uni
janvier 2022

@ istock.com / JAH

Les économistes et les écologistes demandent de plus en plus que des mesures actuelles du progrès économique soient développées pour refléter l’importance du développement durable. La principale mesure actuelle, la croissance du PIB, est souvent présentée comme un indicateur indirect de la prospérité économique. La poursuite de la croissance du PIB est la position politique par défaut, même lorsqu’il est entendu que la mesure du PIB est erronée et que l’impact d’une croissance économique continue n’est pas durable.

Le mandat du comité d’audit environnemental du Royaume-Uni est d’examiner dans quelle mesure les politiques et les programmes des ministères du gouvernement britannique et des organismes publics non ministériels contribuent à la protection de l’environnement et au développement durable, et d’auditer leurs performances par rapport aux objectifs de développement durable et de protection de l’environnement. Avant les auditions prévues pour le 9 février 2022 au cours desquelles l’EAC examinera comment le gouvernement britannique pourrait intégrer la durabilité environnementale dans ses principales mesures de la réussite économique du Royaume-Uni, le comité a invité des soumissions écrites pour répondre aux questions concernant la «richesse inclusive», la mesure du bien-être national, et la comptabilité du gouvernement national.

Les preuves du CUSP ont été soumises via le directeur du CUSP, Tim Jackson (1), nos partenaires du groupe Aldersgate (2) et nos partenaires de l’IFoA (3). Pour une liste complète des soumissions écrites, veuillez consulter le site Web de l’EAC.

Les preuves présentées par Tim Jackson s’appuient sur trois décennies d’expertise dans le développement de mesures alternatives de la prospérité et abordent trois grands points liés à l’enquête : 1) les limites du PIB ; 2) les larges alternatives au PIB ; et 3) le concept de dépendance à la croissance du PIB. Il aborde également brièvement le sens et les limites du concept de « richesse inclusive ».

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Nos partenaires du groupe Aldersgate ont répondu en particulier aux questions sur le capital naturel et les solutions basées sur la nature, faisant entre autres les arguments en faveur d’une obligation pour les grandes entreprises de publier des informations relatives à la nature afin d’intégrer les risques liés à la perte de la nature dans leur prise de décision.

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Nos partenaires de l’Institut et de la Faculté des actuaires ont également soumis des preuves, s’appuyant notamment sur les recherches du CUSP en collaboration avec des comptables principaux et des actuaires. Au cours des deux dernières années, l’IFoA a mis en place un groupe de travail (dirigé par Aled Jones) pour développer une meilleure compréhension du risque pour la biodiversité, parallèlement à un ensemble plus large de travaux sur l’avenir de la finance et la nécessité de réformer les approches économiques pour mieux permettre une transition vers une économie plus durable.

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