Black Lives Matter empoisonne l’esprit d’un jeune athlète

Maintenant que les Jeux olympiques de Tokyo sont terminés, tout le monde parle de ses grands moments inoubliables. J’ai regardé ma juste part des Jeux Olympiques de cette année, et je doute plutôt que je me souvienne beaucoup d’eux, à part un moment indélébile. Cela s’est déroulé non sur un court ou un terrain, un tapis ou un ring, mais dans une interview sur NBC entre Lester Holt et un sprinteur olympique américain de 24 ans nommé Noah Lyles, qui a remporté une médaille de bronze au 200 mètres.

Dans l’interview, M. Holt nous informe que lorsqu’il était enfant, M. Lyles souffrait d’asthme, de trouble déficitaire de l’attention et de dyslexie, mais qu’il les a tous surmontés, ainsi que les taquineries qui les accompagnaient, pour réaliser son rêve de participer aux Jeux olympiques. . M. Lyles rapporte, cependant, que l’année écoulée a été dure pour lui, l’envoyant dans la dépression. M. Holt a posé des questions sur cette dépression, qui, a reconnu M. Lyles, a commencé au cours de l’année dernière lorsque, comme il l’a dit, «le mouvement Black Lives Matter a commencé à gagner beaucoup de terrain. C’est alors que la dépression a pris le dessus. Vous entendez aux infos tous les jours que vous n’êtes pas recherché. Vous aimez votre pays, mais cela fait encore plus mal de voir que le pays qu’ils veulent que vous souteniez essaie de vous tuer.

Ce triste moment a provoqué une vague de dépression chez moi. Intéressant, n’est-ce pas, que c’est ainsi que le mouvement Black Lives Matter se traduit dans l’esprit d’un jeune homme sensible, sportif et sympathique comme M. Lyles ? M. Lyles interprète-t-il mal le message du BLM ? Les Américains « ne veulent-ils vraiment pas » de M. Lyles et de ses confrères dans le pays ? Comment se fait-il qu’il en soit venu à croire à une telle cale ?

Je prétends n’avoir aucune grande expertise sur le mouvement Black Lives Matter. Je n’ai pas examiné tous les documents qu’il a produits, ni entendu toutes les déclarations de ses principaux personnages. D’après les déclarations que j’ai entendues, je déduis que BLM est anti-police, grossièrement anti-israélien et pas trop critique du pillage cruel qui a accompagné nombre de ses manifestations apparemment pacifiques. L’organisation ne présente pas les progrès extraordinaires qui ont été réalisés dans les relations raciales ou les progrès des Noirs américains au cours des dernières décennies.

On ne peut pas confondre la colère dans les déclarations de BLM, si différentes des déclarations réfléchies et mesurées des dirigeants des droits civiques d’autrefois : A. Philip Randolph, Roy Wilkins Sr., Martin Luther King Jr., Whitney Young, Bayard Rustin — des hommes qui étaient en première ligne alors qu’il était vraiment dangereux d’être là.

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