L'économie canadienne est restée inchangée en juillet

L’économie canadienne est restée inchangée en juillet

Le produit intérieur brut du Canada est resté inchangé en juillet, ce qui renforce la perspective d’un atterrissage en douceur de l’économie et d’éviter une récession.

Les données publiées vendredi par Statistique Canada offrent le portrait d’une économie qui tient bon même en période de ralentissement. Les industries productrices de services ont augmenté de 0,1% et les industries productrices de biens se sont contractées de 0,3% par rapport à juin, selon les données.

Des grèves ont eu lieu dans tous les secteurs cette année et, mois après mois, elles ont mis à mal l’économie. Les grèves dans les ports de la Colombie-Britannique n’ont pas fait exception, freinant plusieurs secteurs, depuis la fabrication jusqu’aux transports, et elles ont été responsables du manque de croissance en juillet.

L’industrie manufacturière a connu la plus forte contraction parmi tous les secteurs, avec une baisse de 1,5% en raison de la baisse des stocks et des grèves portuaires.

Le Canada n’est pas à l’abri de la crise économique mondiale. Le ralentissement de la Chine a entraîné une baisse des échanges commerciaux, notamment des importations en provenance de Chine. Conjuguée aux grèves, cette baisse a entraîné une contraction de 3,4 % du transport en entrepôt.

L’impact de la pire saison d’incendies de forêt jamais enregistrée était également évident. Le transport aérien a diminué de 2,1 %, le mauvais temps ayant entraîné des retards et des annulations. Les compagnies aériennes canadiennes ont annulé le plus grand nombre de vols en juillet depuis la pandémie.

Le secteur de l’énergie a augmenté, l’extraction de pétrole et de gaz ayant augmenté de 2,4 % et les sables bitumineux de 0,8 %, tandis que le transport par pipeline a diminué de 1,2 % et les raffineries de pétrole de 1,9 %.

À mesure que les prix du pétrole augmentent, le boom énergétique devrait se poursuivre.

Les données du PIB de juillet et l’estimation anticipée d’août révèlent que le Canada est en passe de connaître un troisième trimestre de faible croissance. Mais une croissance faible est synonyme de croissance, et l’économie se montre résiliente.

Les données de vendredi sont conformes à l’objectif de la Banque du Canada de refroidir l’économie et constituent un signal à la banque centrale qu’aucune autre hausse des taux n’est nécessaire.

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