Le marché du travail croît juste assez pour maintenir des conditions stables – 50 000 emplois par mois suffisent pour maintenir la stabilité dans l’économie actuelle – mais il est clair que les embauches proviennent des grandes entreprises.
Dans le même temps, les petites et moyennes entreprises reculent, car la demande plus faible sur le marché et l'incertitude omniprésente du secteur politique ont eu des conséquences néfastes.
La rétention de main-d’œuvre qui a caractérisé la main-d’œuvre nationale au cours des dernières années a désormais atteint son point culminant.
Alors que les entreprises investissent d’immenses sommes de capital dans des technologies améliorant la productivité, il est naturel que ces entités veuillent mettre ces capacités à profit, ce qui conduit à des licenciements marginaux.
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L'estimation de l'emploi dans le secteur privé de l'ADP pour octobre, publiée mercredi, fait état d'un gain de 42 000 emplois, les entreprises de services en ajoutant 33 000 et les entreprises de production de biens 10 000.
Mais les petites entreprises ont supprimé 10 000 emplois – le troisième mois consécutif de pertes – les entreprises de taille moyenne en ont supprimé 21 000 et les grandes entreprises en ont ajouté 73 000 sur le mois.
L'enquête ADP fournit un aperçu trimestriel solide de l'estimation de l'emploi total du Bureau of Labor Statistics, même si l'enquête ADP n'est pas très précise sur une base mensuelle.
Au cours des trois derniers mois, l'enquête fait état d'une moyenne de 3.000 nouveaux emplois créés par mois, après des pertes en août et septembre.
Autres mesures alternatives
L’enquête ADP n’est cependant pas la seule mesure alternative du marché du travail.
Revelio, par exemple, est une société d'intelligence de la main-d'œuvre qui fournit un ensemble de données macroéconomiques sur le travail accessibles au public, tirées de plus de 100 millions de profils pour présenter une vue transparente de la main-d'œuvre nationale.
L'enquête Revelio, qui indiquait au mois de septembre un gain net de 60 000 emplois au total, sera ensuite actualisée jeudi.
Les plats à emporter
Alors que les entreprises mettent fin à la rétention de main-d’œuvre de ces dernières années, il faut s’attendre à une augmentation des licenciements. C’est exactement ce que font les petites et moyennes entreprises, selon l’estimation de l’emploi dans le secteur privé de l’ADP.
D’après ces données, les grandes entreprises continuent d’embaucher, mais à un rythme lent, compatible avec le maintien de conditions stables sur le marché du travail.
Compte tenu de la paralysie du gouvernement, les données de l'ADP impliquent un taux de chômage en hausse à 4,7% si l'on prend en compte les données officielles du marché du travail.
Mais en raison de la fermeture, il n'y aura pas de rapport sur l'emploi avant le premier vendredi de décembre au plus tôt.
