Qu’est-ce que le classement GPCI ?

Le Global Power City Index (GPCI), ou Classement des Villes Mondiales Puissantes, est un indicateur essentiel pour tous ceux qui cherchent à comprendre le paysage changeant des villes influentes à travers le monde. Depuis sa création en 2008 par l’Institut d’Urbanisme de Mori, au Japon, le GPCI évalue et classe les villes sur une série de critères qui vont bien au-delà des simples mesures économiques.

Derrière ce radar mondial, se trouve le désir d’établir une mesure globale et multidimensionnelle de l’influence et du « pouvoir » des vililles. Créé dans le but d’offrir une vision holistique des villes, le GPCI utilise un ensemble complexe de mesures pour déterminer quelle ville est véritablement au top.

Les critères du GPCI

Le GPCI mesure en fait six critères fondamentaux : l’économie, la R&D, l’attraction culturelle, la convivialité, l’environnement et l’accessibilité. Chacun de ces critères est subdivisé en plusieurs autres indices. Au total, le GPCI comprend 70 indices individuels.

L’économie concerne les aspects comme la croissance du PIB, la volume financier de la ville. La R&D analyse les niveaux de recherche et développement dans chaque ville, via l’innovation, le nombre de brevets ou encore la part des investissements consacrés à la R&D. Quant à l’attraction culturelle, elle comprend des sous-indices tels que le nombre de spectateurs de théâtre ou le nombre de musées.

La convivialité est mesurée par des indicateurs de qualité de vie, de sécurité, de coût de la vie et d’accès aux soins de santé. En ce qui concerne l’environnement, le GPCI effectue une évaluation basée sur des critères comme la qualité de l’air, l’aménagement des espaces verts et la gestion des déchets. Enfin, l’accessibilité est évaluée à l’aide de facteurs tels que le nombre de passagers aériens internationaux, le nombre de vols directs vers des destinations mondiales et le nombre de conférences internationales organisées dans la ville.

Bénéfices et limites du GPCI

Le GPCI a plusieurs avantages majeurs. Il offre une perspective globale qui reconnaît la complexité et la pluralité des facteurs qui font la « puissance » d’une ville. Sa méthodologie détaillée et étendue permet de disposer d’un outil de référence pour les analyses comparatives entre différentes villes sur des aspects divers.

Cependant, le GPCI présente aussi certaines limites. Certaines villes peuvent être pénalisées par le choix de certains critères. Par exemple, une ville avec peu d’accès aux vols internationaux peut se classer moins bien sur cette dimension, indépendamment de sa puissance économique ou culturelle. De plus, certaines dimensions importantes peuvent être négligées. La durabilité, par exemple, n’est pas directement prise en compte.

En conclusion, bien qu’il ne soit pas parfait, le GPCI reste un outil précieux pour comprendre et comparer la puissance relative des villes à l’échelle mondiale. En offrant une vision globale et diversifiée des villes, il contribue à enrichir notre compréhension de ce qui fait une ville « puissante » et comment chacune contribue à façonner l’avenir de notre monde globalisé.

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