La bataille pour le contrôle de Rogers Communications passe devant les tribunaux

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Une bataille pour le contrôle du conseil d’administration de Rogers Communications Inc, l’une des plus grandes entreprises de télécommunications du Canada, est portée devant les tribunaux après que des factions rivales ont affirmé qu’elles étaient en charge à la suite d’une querelle familiale qui a éclaté au grand jour.

La semaine dernière, le conseil d’administration de la société a voté en faveur de la destitution d’Edward Rogers, fils du regretté fondateur Ted Rogers, après avoir tenté de remplacer le PDG Joe Natale par un autre dirigeant. Cette décision l’a mis en conflit avec ses sœurs et sa mère.

Un porte-parole de Rogers Communications Inc a publié dimanche une déclaration de la veuve de Ted Rogers et de ses deux filles réitérant leur soutien au PDG Natale.

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« Nous soutenons sans équivoque Joe Natale en tant que PDG et soutenons son équipe de direction », ont déclaré Melinda Rogers-Hixon, Martha Rogers et leur mère Loretta Rogers dans le communiqué. Eux-mêmes et cinq autres membres du conseil d’administration avaient voté jeudi pour retirer Edward Rogers de la présidence.

Bien que les différences familiales et les désaccords au niveau du conseil d’administration ne soient pas rares, une querelle publique est rare dans le paysage des entreprises canadiennes.

Un conseil d’administration reconstitué sous Edward Rogers a tenu une première réunion dimanche et a déclaré dans un communiqué qu’il était déçu que certains au sein de l’entreprise aient résisté à la reconnaissance du changement d’administrateurs qui est entré en vigueur vendredi.

Edward Rogers a l’intention d’engager une procédure judiciaire devant la Cour suprême de la Colombie-Britannique pour confirmer la résolution des actionnaires qui a créé son conseil d’administration reconstitué, selon le communiqué.

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Edward Rogers est président et représentant de Rogers Control Trust, l’entité familiale qui contrôle la majorité des actions de Rogers Communications.

Il a déclaré la semaine dernière qu’il supprimait les cinq administrateurs qui avaient voté contre lui et les remplaçait par ses propres candidats.

Mais Rogers Communications a déclaré que cette action n’était pas valide et a réitéré dimanche qu’aucune autre personne n’avait le pouvoir d’agir en tant que conseil d’administration de Rogers.

La lutte intervient alors que Rogers Communications cherche à acheter Shaw Communications pour 20 milliards de dollars canadiens (16,2 milliards de dollars), ce qui a attiré l’attention des régulateurs sur le marché des télécommunications très concentré du Canada. Les deux côtés de la famille ont déclaré qu’ils soutenaient l’accord.

(1 $ = 1,2371 dollars canadiens) (Reportage de Moira Warburton à Vancouver et Ann Maria Shibu à Bengaluru; Montage par Peter Cooney et Jane Merriman)

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