Le PIB américain augmente de 6,9 ​​% au quatrième trimestre

L’économie américaine a clôturé l’année dernière sur une note optimiste, terminant avec un taux de croissance de 6,9% au quatrième trimestre sur un rythme annualisé corrigé des variations saisonnières, selon les données du département du Commerce publiées jeudi.

La variante omicron a presque certainement ralenti la croissance au cours du dernier mois de l’année.

Pour l’ensemble de l’année, la croissance a progressé de 5,7 %, le taux le plus élevé depuis 1984. Cette augmentation a été tirée par un fort rebond du secteur des ménages, l’accumulation des stocks avant la traditionnelle saison des achats des fêtes et une augmentation robuste de l’investissement privé brut.

Le plus encourageant a été l’augmentation de 10,6 % de la propriété intellectuelle améliorant la productivité. Compte tenu du pivot de la Réserve fédérale pour augmenter les taux d’intérêt pour faire face à la hausse de l’inflation, l’augmentation de la productivité fait partie de l’élixir de croissance pour atténuer l’inflation sur la marge alors que les conditions financières se resserrent.

Graphique du PIB

La variante omicron a presque sûrement pris le dessus sur la croissance au cours du dernier mois de l’année, et elle pèse lourdement sur l’activité globale au premier trimestre de cette année.

Malgré l’augmentation criarde de 6,9 ​​% au dernier trimestre de l’année dernière, l’économie américaine fera bien d’atteindre un taux à peine de 1,5 % au cours du trimestre en cours.

Compte tenu du récent changement de la Réserve fédérale, une décélération fera partie de la conversation. Mais selon notre estimation, la banque centrale passera à travers le ralentissement actuel et se lancera dans la partie de hausse des taux de son programme de normalisation de la politique lors de sa réunion de mars, malgré ce qui va être un trimestre de croissance faible pour démarrer l’année.

Sous le titre

La consommation des ménages a progressé de 3,3 % et a représenté 2,25 % du taux de croissance global de 6,9 ​​%. L’investissement privé brut a bondi de 32% sur le trimestre après le rythme de 12,4% précédemment. L’investissement fixe a progressé de 1,3 %, les dépenses d’équipement ont augmenté de 0,8 % tandis que l’investissement en structures a diminué de 11,4 %. L’investissement non résidentiel global a augmenté de 2 %.

Les exportations ont augmenté de 24,5 %, tandis que les importations ont augmenté de 17,7 %. La consommation publique a diminué de 2,9 % pour clôturer l’année. Le dernier trimestre de l’année a connu une forte augmentation de l’accumulation des stocks de 173,5 milliards de dollars après trois baisses trimestrielles consécutives, ce qui est fonction d’une amélioration modeste des chaînes d’approvisionnement et du transport maritime au dernier trimestre de l’année.

D’autres mesures de la croissance mettent en évidence l’impact de l’inflation et la composition globale de la croissance, qui était orientée vers les stocks, la consommation et les investissements favorisant la productivité.

Le PIB nominal a augmenté de 14,3 % et, comme on pouvait s’y attendre compte tenu de la poussée de l’inflation, les ventes finales réelles ont progressé de 1,9 %. Les achats intérieurs bruts ont progressé de 6,7 % tandis que les ventes finales aux acheteurs privés intérieurs ont augmenté de 2,8 %.

La vente à emporter

Bien que nous ayons atteint la fin de la politique budgétaire et monétaire de l’ère de la pandémie, la pandémie n’est pas terminée. La croissance a terminé l’année dernière sur une note vigoureuse et le chômage devrait tomber en dessous de 3,5 % d’ici la fin de l’année.

Alors que nous prévoyons un fort rebond de la croissance en milieu d’année après le ralentissement du premier trimestre, les hausses de taux actuellement en cours se manifesteront au dernier trimestre de l’année, ralentissant l’économie.

Les consommateurs et les investissements dans le secteur du logement continueront d’être le principal moteur de la croissance alors que l’économie s’éloigne du soutien budgétaire et monétaire de l’ère de la pandémie.

Nous prévoyons que la croissance atteindra près de 4 % cette année en fin de compte, puis reviendra vers la trajectoire à long terme de 1,7 % au cours des prochaines années.

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