L'économie du Canada a augmenté au dernier trimestre, mais les prévisions du nuage tarifaires

L'économie du Canada a augmenté au dernier trimestre, mais les prévisions du nuage tarifaires

L'économie du Canada a montré une croissance prometteuse au cours du dernier trimestre de 2024 et est sur le point d'avoir un robuste 2025 – les tarifs américains fournissent pas en vigueur.

Si ces mesures ne se répercutent pas, le Canada peut s'attendre à entrer dans le premier trimestre sur une base solide en raison de la stabilité des prix, de la diminution des taux d'intérêt, des jours fiscaux récemment conclus et de la forte embauche. Les entreprises voient également une résurgence de la demande des consommateurs par habitant.

Au quatrième trimestre, le produit intérieur brut réel du Canada a augmenté de 2,6% sur une base annualisée.

Sur une base mensuelle, décembre a subi un gain de 0,2% – compensant en partie la baisse en novembre – en raison de la hausse de l'activité de vente au détail. Le commerce de détail a augmenté de 2,6%, la plus grande croissance mensuelle depuis juin 2021. De plus, les magasins d'aliments et de boissons ont augmenté de 2,9%.

Grâce à la TPS / HST de deux mois, les magasins de vente au détail et les magasins d'aliments et de boissons ont tous deux augmenté en décembre et devraient continuer de se développer au premier trimestre jusqu'à la date de fin de la mi-février du jour fiscal.

La croissance était large entre les consommateurs, les logements et les investissements commerciaux.

Les consommateurs ont peint une histoire particulièrement positive, car leurs dépenses ont augmenté avec un revenu plus élevé, une stabilité des prix et une baisse des taux d'intérêt. Alors que l'immigration a ralenti, les dépenses par habitant et par maison devraient rester robustes.

Au quatrième trimestre, les industries productrices de services étaient le principal moteur de la croissance, augmentant de 0,5%, tandis que les industries productrices de biens ont augmenté de 0,4%.

Qu'est-ce qui vient ensuite?

La menace de tarifs pourrait entraver la croissance et les décisions d'investissement. Le premier trimestre pourrait voir des investissements en capital plus faibles uniquement sur l'incertitude de la politique commerciale.

Les secteurs industriels devraient également afficher une forte croissance dans la nouvelle année, car les entreprises font avancer les commandes et se préparent en préparation d'éventuels tarifs.

La prochaine décision de taux d'intérêt de la Banque du Canada se résumera si les tarifs entrent en vigueur la semaine prochaine. En l'absence d'un tarif large, la banque centrale pourrait se sentir à l'aise de prendre une pause – bien qu'une autre coupe puisse être nécessaire si des tarifs se produisent.

Des tarifs généraux sur la plupart des exportations canadiennes vers les États-Unis pourraient annuler toutes les progrès réalisés par les taux d'intérêt plus bas et la stabilité des prix. Cela pourrait conduire l'économie à se contracter d'ici le milieu de l'année.

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