L’inflation ralentit à 6,9 %, encore beaucoup trop vite pour la Banque du Canada

Kevin Carmichael : les derniers chiffres confirment la thèse de la Banque selon laquelle davantage de hausses de taux sont nécessaires

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L’indice des prix à la consommation de Statistique Canada, le principal indicateur d’inflation du pays, a augmenté de 6,9 ​​% en septembre par rapport à l’année précédente, comparativement à 7 % le mois précédent, ce qui suggère que les pressions inflationnistes diminuent, quoique lentement. Voici ce que vous devez savoir :

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Les augmentations d’une année à l’autre de l’indice des prix à la consommation ont maintenant chuté pendant trois mois consécutifs, bien que l’inflation semble toujours se propager à d’autres secteurs de l’économie.

La baisse des prix de l’essence explique la majeure partie de la baisse; elles ou ils seulement a augmenté de 13,2 % par rapport à septembre 2021, contre une augmentation annuelle de 22,1 % en août.

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Le coût des aliments a bondi de 11,1 %, le plus élevé depuis août 1981, entraîné par la hausse des prix des produits de boulangerie, des légumes frais et de la viande, selon Statistique Canada. L’agence a attribué cette augmentation au mauvais temps, à la hausse des prix des engrais et du gaz naturel et à « l’instabilité géopolitique » résultant de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Hors alimentation et énergie, l’inflation a augmenté de 5,4% par rapport à l’année précédente, contre 5,3% le mois précédent, ce qui suggère que le choc initial de la flambée des prix des matières premières et des goulots d’étranglement de l’offre à l’ère de la pandémie se répercute sur l’ensemble de l’économie. Les prix des véhicules de tourisme ont augmenté de 8,4 % et les meubles ont coûté 13,3 % de plus qu’en septembre 2021.

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Le contexte

La Banque du Canada vise à maintenir les augmentations d’une année à l’autre de l’indice des prix à la consommation dans une zone de 1 % à 3 % en ciblant le point médian, soit 2 %.

L’inflation est sortie de cette fourchette en avril 2021 et n’a jamais regardé en arrière. Les augmentations annuelles ont culminé à 8,1 % en juin, la plus importante en quatre décennies, alors que les prix de l’essence, la diminution des stocks de produits alimentaires de base, les perturbations de l’approvisionnement mondial, la surchauffe des marchés du logement et une augmentation de la demande après la pandémie se sont combinés pour créer une tempête parfaite de pressions inflationnistes. .

C’est un phénomène mondial qui est plus aigu à certains endroits qu’au Canada. Le Royaume-Uni a annoncé le 10 octobre que son indice des prix à la consommation avait augmenté de 10,1 % en septembre par rapport à l’année précédente.

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Un changement à noter : les coûts hypothécaires exercent maintenant une pression à la hausse sur l’inflation globale en raison de la hausse des taux d’intérêt. Entre octobre 2020 et juin 2022, le coût d’emprunt pour acheter une maison a été désinflationniste. Maintenant, les coûts augmentent d’une année sur l’autre, bondissant de 8,3 % par rapport à septembre 2021. La pression à la hausse sur les autres prix associés au logement s’atténue à mesure que les marchés se refroidissent, mais ils sont toujours positifs. Le coût de remplacement par le propriétaire, un indicateur des prix de l’immobilier, a augmenté de 7,7 % en rythme annualisé, contre 8,4 % en août.

En bout de ligne

Les preuves que les pressions inflationnistes s’atténuent sont positives. Cependant, les prix continuent d’augmenter plus rapidement que les salaires, de sorte que les ménages continueront de se sentir coincés et que les politiciens et les décideurs continueront de se sentir obligés d’agir.

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De plus, le fait que l’inflation continue de se propager dans l’ensemble de l’économie compense probablement le ralentissement du taux global. Charles St-Arnaud, économiste en chef à Alberta Central, a observé que près de 80 % des articles du panier de prix de Statistique Canada ont augmenté de plus de 3 % d’une année à l’autre, et plus de 60 % ont augmenté de plus de 5 %. .

Les dirigeants de la Banque du Canada ont clairement indiqué qu’ils n’avaient pas fini d’augmenter les taux d’intérêt pour étouffer la « demande excédentaire ». La dernière lecture de l’inflation renforcera leur détermination.

• Courriel : kcarmichael@postmedia.com | Twitter: carmichaelkevin

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