Pourquoi le plan de relance de 1,9 billion de dollars de Biden serait une aubaine pour le Canada

Le programme d’aide fiscale de 1,9 billion de dollars proposé par Joe Biden ne fournirait pas seulement un stimulant significatif pour les États-Unis, mais il aurait également un effet important sur l’économie canadienne.

L’économie canadienne ne peut s’empêcher d’être affectée par son voisin du sud.

Pourquoi les Canadiens devraient-ils s’en soucier? Bref, c’est parce que l’économie canadienne ne peut s’empêcher d’être affectée par son voisin du sud. Comme le dit le proverbe, « Quand l’Amérique éternue, le monde attrape un rhume. » Cela est particulièrement vrai avec le Canada.

Considérez la taille de l’économie américaine et son impact écrasant. Le produit intérieur brut nominal du Canada au troisième trimestre était de 1,7 billion de dollars américains. La proposition de l’administration Biden à elle seule dépasserait ce chiffre, et cela n’inclut même pas les 908 milliards de dollars de secours contre les coronavirus que le Congrès a déjà approuvés en décembre.

Si de l’argent de relance pénètre dans l’économie américaine – pensez aux paiements directs de 1400 $ proposés aux Américains que Biden réclame, en plus des 600 $ approuvés en décembre -, cela finira par apparaître dans l’économie canadienne.

C’est parce que la consommation aux États-Unis est directement liée au produit intérieur brut canadien et a une forte corrélation avec celui-ci. Le Canada, après tout, est l’un des plus grands partenaires commerciaux des États-Unis. Si les Américains produisent plus de biens et de services, ils achèteront plus de biens et de services pour alimenter cette croissance. Et ils se tourneront vers les Canadiens, en partie, pour fournir ces biens et services.

Le diagramme ci-dessous montre la moyenne mobile sur quatre trimestres du taux de croissance de la consommation privée aux États-Unis et de la croissance du PIB au Canada.

La grande question, cependant, est de savoir dans quelle mesure les Américains dépenseront leurs chèques de relance, plutôt que d’économiser cet argent ou de rembourser la dette (ce qui pourrait annoncer plus de dépenses plus tard).

Une évaluation initiale du National Bureau of Economic Research a révélé que les Américains ont dépensé 40% des paiements ponctuels de 1 200 $ fournis en vertu de la Loi CARES au printemps dernier; le reste a été épargné ou utilisé pour rembourser la dette.

Il y a aussi la question des pertes d’emplois et dans quelle mesure les flux de trésorerie vers les Américains seront compensés par le chômage alors que la pandémie se poursuit et que l’activité économique est réduite. En décembre, 140 000 emplois non agricoles ont été perdus aux États-Unis et d’autres sont attendus en janvier.

Les dépenses de consommation dépendront en partie de la confiance des consommateurs, qui s’est détériorée au cours du mois dernier. L’administration Biden a déployé des plans pour lutter contre la propagation rapide du virus et pour renforcer la reprise économique. Comme l’a dit Biden, réparer l’économie nécessite d’abord de prendre le contrôle du coronavirus.

Cela pourrait aider à renforcer la confiance des consommateurs et faire pencher la balance vers plus de dépenses par rapport à l’épargne. Les autorités canadiennes y porteront une attention particulière.

Pour plus d’informations sur la façon dont la pandémie de coronavirus affecte les entreprises de taille moyenne, veuillez visiter le centre de ressources RSM Coronavirus.

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