Cette semaine, nous explorons l’approbation de vaccins COVID-19 mis à jour, l’annonce de deux introductions en bourse dans le secteur biotechnologique et une transaction avec une société d’acquisition à vocation spécifique. Nous étudions également le développement d’un nouveau vaccin contre la COVID-19 et la diminution des investissements américains et européens dans les sociétés biotechnologiques chinoises.
Chaque semaine, nous mettons en lumière cinq éléments qui affectent le secteur des sciences de la vie. Voici la dernière.
La Food and Drug Administration des États-Unis a approuvé les vaccins à ARNm COVID-19 mis à jour de Pfizer-BioNTech et Moderna qui ciblent les variantes actuelles, en particulier pour les 12 ans et plus. Selon Fierce Pharma, ces vaccins ciblent la variante omicron XBB.1.5. Moderna met en garde contre une tripledémie potentielle impliquant le COVID, la grippe et le virus respiratoire syncytial. Moderna expédiera bientôt les nouvelles doses, tandis que Pfizer-BioNTech a des doses préfabriquées pour être prêtes.
Neumora et RayzeBio visent à lever plus de 200 millions de dollars chacun lors de leurs prochaines introductions en bourse, selon l’article de Fierce Biotech. Neumora, évalué à 2,74 milliards de dollars, propose des traitements contre les maladies cérébrales et dispose de neuf programmes de recherche. RayzeBio présente son pipeline de produits radiopharmaceutiques avec son programme principal RYZ101 ciblant les tumeurs neuroendocrines gastroentéropancréatiques.
Calidi Biotherapeutics, une société de biotechnologie basée à San Diego, est devenue publique grâce à une fusion avec le SPAC First Light Acquisition Group, levant près de 70 millions de dollars pour le développement de ses thérapies allogéniques à base de cellules souches, selon Fierce Biotech. L’entité fusionnée continuera à fonctionner sous le nom de Calidi et disposera d’un produit brut d’environ 28 millions de dollars, dont une partie sera affectée aux frais de transaction et aux dettes. De plus, Calidi a conclu des accords avec des consortiums d’investissement et des fonds pour potentiellement lever des capitaux supplémentaires, dans le but de financer ses opérations jusqu’en 2025.
Des chercheurs japonais ont développé un vaccin contre le COVID-19 en combinant un anticorps contre la protéine de pointe du virus avec un brin d’ARN synthétique, selon Fierce Pharma. Le vaccin est administré sous la langue. Lorsqu’il a été testé sur des primates, le vaccin a déclenché la production d’anticorps qui empêchent le virus de se fixer aux cellules muqueuses sans aucun effet secondaire observé. Bien que son efficacité et la durabilité de sa protection soient encore incertaines, ce vaccin représente une nouvelle approche de l’immunisation contre la COVID-19.
Les sociétés de capital-risque américaines et européennes réduisent leurs investissements dans les fabricants de médicaments chinois, contribuant ainsi au ralentissement de l’industrie biotechnologique chinoise, selon le Wall Street Journal. Ce recul est influencé par les tendances mondiales en matière de réduction des investissements en capital-risque, les défis économiques de la Chine et la montée des tensions géopolitiques. Alors que le financement du capital-risque pour les biotechnologies chinoises a augmenté au cours des années précédant 2021, il a depuis considérablement diminué, ce qui a eu un impact sur le marché biotechnologique chinois, encombré et compétitif. L’administration Biden a récemment publié un décret interdisant les nouveaux investissements américains en capital-investissement et en coentreprise dans certaines sociétés chinoises impliquées dans les semi-conducteurs avancés et l’informatique quantique. L’industrie biopharmaceutique n’a pas été incluse dans cette ordonnance, mais une telle réglementation pourrait continuer à réduire les investissements dans tous les secteurs.