Externalités, expliquées

Les externalités sont les impacts externes subis par un agent économique non impliqué dans une transaction, qui peuvent être soit un coût (négatif) soit un avantage (positif) et découler soit de la production ou de la consommation d’un bien ou d’un service. Ainsi, comme les externalités entraînent une différence entre l’impact public et l’impact privé, il existe une perte sèche. Une perte sèche est une charge excessive créée par la perte d’efficacité économique lorsque la quantité socialement optimale d’un bien ou d’un service n’est pas produite ou consommée. Pour comprendre comment les planificateurs sociaux corrigent cette forme de défaillance du marché, une explication des externalités en tant que concept économique est d’abord nécessaire.

Des externalités positives dans la production se produisent lorsque la production d’un bien ou d’un service entraîne des avantages pour d’autres, comme des projets de recherche et développement qui mènent à des connaissances et à des informations dont jouissent d’autres au-delà du producteur qui a financé la R&D. En ne tenant pas compte de ces avantages, il y a pénurie ou sous-production du bien ou du service. D’autre part, des externalités négatives dans la production se produisent lorsque la production d’un bien ou d’un service entraîne des coûts pour les autres, comme le sous-produit de la déforestation de l’exploitation forestière et de l’industrie du bois qui conduit à moins d’arbres à absorber le dioxyde de carbone et perturbe les boucles de rétroaction, contribuant ainsi au réchauffement climatique. . En ne tenant pas compte de ces coûts, il y a un surplus ou une surproduction du bien ou du service.

Graphiquement, une externalité négative de la production existera lorsqu’il y aura une différence entre le coût marginal social (SMC) et le coût marginal privé (PMC), qui est le dommage marginal (MD).

Des externalités positives dans la consommation se produisent lorsque la consommation d’un bien ou d’un service entraîne des avantages pour les autres, comme l’achat d’un véhicule électrique qui réduit la pollution ou l’éducation qui non seulement augmente les revenus du «consommateur», mais déborde également des avantages pour la société en général comme sous la forme de taux de criminalité plus bas. En ne tenant pas compte de ces avantages, il y a pénurie ou sous-consommation du bien ou du service. D’autre part, des externalités négatives de consommation se produisent lorsque la consommation d’un bien ou d’un service entraîne des coûts pour les autres, comme le tabagisme passif ou la pollution sonore d’un voisin accueillant une fête. En ne tenant pas compte de ces coûts, il y a un surplus ou une surconsommation du bien ou du service.

Les économistes plaideront souvent en faveur de «l’internalisation de l’externalité» sous la forme d’une intervention gouvernementale comme une taxe, une subvention ou une réglementation afin que le prix du bien ou du service reflète pleinement ses impacts externes. Cette phrase est populaire, mais le professeur Güney Işıkara de l’Université de New York pose la question «qu’est-ce qui sépare l’externe de l’interne?» d’une manière qui incite les économistes à réexaminer où ils décident de tracer la frontière entre l’impact privé et public et à considérer les implications de cette décision.

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