GRAPHIQUE DU JOUR : Les contrats à terme sur bois en baisse de 33 % par rapport au mois dernier

Les contrats à terme sur le bois d’œuvre ont diminué de 33 % depuis le 7 mai, ce qui reflète probablement une combinaison de baisse de la demande alors que les entrepreneurs – secoués par la hausse de 372 % des prix du bois d’œuvre au cours des deux dernières années – renoncent à des projets potentiels et au retour lent mais régulier de l’offre.

Le bois d’œuvre est l’un des principaux prix des intrants à surveiller au milieu du débat qui s’intensifie sur l’inflation.

À notre avis, il s’agit de l’un des principaux prix des intrants à surveiller au milieu du débat qui s’intensifie pour savoir si la récente augmentation globale des prix est transitoire ou si cette augmentation se transformera en une inflation plus élevée.

Tant que nous sommes dans le camp transitoire, force est de constater que le cluster de l’économie qui utilise des matières premières aux premiers stades de la production est confronté à des prix plus élevés, qui sont répercutés sur les consommateurs. Cette augmentation est l’une des causes profondes du récent déclin des contrats à terme sur le bois d’œuvre.

Les contrats à terme fournissent aux entreprises et aux investisseurs une méthode pour se couvrir contre les risques pour le marché tels que les sécheresses ou les ruptures d’approvisionnement, et pour se protéger contre la volatilité des prix. Bien que les contrats à terme soient d’excellents prédicteurs des prix à court terme, ils ne sont pas aussi précis à moyen et long terme. Au cours de cette période plus longue, ils peuvent être affectés par des changements de politique comme une décision d’imposer ou de réduire les tarifs.

En fait, les prix futurs du bois d’œuvre seront très probablement touchés cette année par les négociations commerciales entre les États-Unis et le Canada. Les tarifs sur le bois d’oeuvre canadien s’élèvent à 9 %. Si ces tarifs devaient être réduits à zéro, il faudrait alors s’attendre à une nouvelle baisse des prix du bois d’œuvre.

De notre point de vue, maintenir une taxe, ou augmenter une taxe, sur un produit qui est actuellement en pénurie n’a de sens ni pour les producteurs ni pour les consommateurs. Étant donné que la demande de logements dépasse actuellement l’offre, ramener ces tarifs à zéro est dans l’intérêt de l’économie alors qu’elle entre dans l’ère post-pandémique.

Pour plus d’informations sur la façon dont la pandémie de coronavirus affecte les entreprises de taille moyenne, veuillez visiter le RSM Coronavirus Resource Center.

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