Merrick Garland est scolarisé – WSJ

Le procureur général Merrick Garland fait une déclaration liminaire lors d’une audience de surveillance de la commission judiciaire de la Chambre du ministère de la Justice à Capitol Hill le 21 octobre.


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Greg Nash – Piscine via CNP/Zuma Press

Merrick Garland a expliqué au Congrès jeudi pourquoi il avait récemment ordonné au FBI et aux procureurs américains d’enquêter sur les menaces ou la violence contre les conseils scolaires locaux et les responsables scolaires. Les lecteurs peuvent décider s’ils le croient.

Le procureur général a déclaré catégoriquement qu’il « ne peut imaginer aucune circonstance dans laquelle le Patriot Act serait utilisé dans les circonstances où des parents se plaignent de leurs enfants ». Il a en outre déclaré : « Je ne pense pas que les parents qui témoignent, parlent, se disputent, se plaignent des commissions scolaires et des écoles devraient être classés comme des terroristes nationaux ou tout autre type de criminels. »

Ça fait plaisir à entendre. Mais la raison pour laquelle des éclaircissements étaient nécessaires est que la note du 4 octobre qu’il a publiée appelant à une implication fédérale faisait suite à une lettre adressée au président Biden de la National School Boards Association (NSBA) décrivant les manifestations des commissions scolaires comme un possible terrorisme. L’arrestation d’un père en colère lors d’une réunion le 22 juin du conseil scolaire du comté de Loudoun en Virginie figurait parmi les preuves soumises par la NSBA pour son allégation d’un « nombre croissant de menaces de violence et d’actes d’intimidation ».

Nous avons depuis appris que l’homme en question, Scott Smith, est le père d’une élève de neuvième année qui a déclaré avoir été agressée sexuellement dans les toilettes d’une école publique du comté de Loudoun. Il dit qu’il est devenu furieux après avoir entendu un autre membre du public nier que sa fille avait été agressée.

Jeudi, M. Garland n’a fourni aucune preuve suggérant une escalade de la violence contre les conseils scolaires et aucune explication sur les raisons pour lesquelles de tels actes, même s’ils sont criminels, sont des infractions fédérales. M. Garland dit qu’il respecte le droit du premier amendement des parents à s’exprimer. Mais sa note de service, avec le rappel que le FBI surveillera, aura forcément un effet dissuasif. L’AG ferait mieux de retirer sa lettre pour que ses agents puissent poursuivre les vrais contrevenants.

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Paru dans l’édition imprimée du 22 octobre 2021.

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