Le crime ne paie pas pour les démocrates

Des détectives et des policiers de la police de New York enquêtent sur la scène du crime à New York, le 11 octobre.


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Bruce Cotler/Zuma Press

Lee Zeldin a toujours été un long shot pour le gouverneur de Democratic New York. Mais un problème lui a donné une réelle chance : le crime. Un sondage réalisé cette semaine par le Pew Research Center souligne pourquoi il est devenu un tel albatros pour les candidats démocrates cette année.

Le sondage fait état d’une bonne majorité d’électeurs inscrits (61%) affirmant que les crimes violents sont très importants pour leur vote, à peu près au même titre que la politique énergétique (également 61%) mais au-dessus de l’avortement (56%), de l’immigration (54%) et des «problèmes autour de la race et de l’ethnicité » (34 %). Comme vous vous en doutez, les électeurs républicains (73 %) pensent que le crime est plus un problème que les démocrates (49 %).

Le kicker est l’énorme déconnexion raciale au sein du Parti démocrate. Comme le dit Pew, « les différences selon la race sont particulièrement prononcées parmi les électeurs démocrates inscrits. Alors que 82% des électeurs démocrates noirs disent que les crimes violents sont très importants pour leur vote cette année, seulement un tiers des électeurs démocrates blancs disent la même chose.

Ce n’est pas surprenant si l’on considère que les Noirs américains sont de manière disproportionnée les victimes de l’approche douce sur la criminalité privilégiée par les politiciens démocrates et les procureurs dans les grandes villes en proie à la criminalité. Cela n’aide pas lorsque la Maison Blanche essaie de prétendre que ce sont les républicains qui essaient de financer la police, ou lorsque la gouverneure de New York, Kathy Hochul, affirme que les allégations de criminalité croissante sont une «conspiration» concoctée par des «maîtres manipulateurs» républicains. ou « les négationnistes des données ». Elle a l’air désespérément déconnectée.

Le sondeur démocrate Stanley Greenberg n’a rien de tout cela. Dans un article publié jeudi dans l’American Prospect, il affirme que le Parti démocrate a perdu de vue « les priorités et les besoins des électeurs afro-américains, hispaniques et asiatiques de la classe ouvrière », notamment en matière de criminalité. À ce stade de la campagne électorale, dit-il, son meilleur conseil à ses collègues démocrates est de « parler le moins possible ou de marmonner » ou « d’agir le plus rapidement possible pour changer de sujet ». Au moins, ce serait une amélioration par rapport au financement de la police.

Wonder Land: Biden a tourné à gauche, donc les candidats démocrates sont désormais propriétaires de la perturbation sociale de leurs politiques. Images : AP/Reuters/AFP via Getty Images Composite : Mark Kelly

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Paru dans l’édition imprimée du 5 novembre 2022.

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