Kevin Carmichael : Une solide performance au troisième trimestre met l’économie sur de bonnes bases pour relever les défis à venir
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L’économie canadienne a progressé à un taux annuel de 5,4 % au troisième trimestre, un chiffre solide qui devrait maintenir la Banque du Canada sur la bonne voie pour augmenter les taux d’intérêt au premier semestre de 2022.
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L’enthousiasme suscité par le rebond après une contraction au deuxième trimestre sera quelque peu émoussé par les révisions de Statistique Canada qui montrent maintenant que le produit intérieur brut (PIB) a diminué à un taux annuel de 3,4 % entre avril et juin, par rapport à une estimation initiale d’une baisse de 1,1 pour cent.
Pourtant, la reprise après la pandémie de COVID-19 a repris de l’élan à mesure que les restrictions sanitaires étaient assouplies, tout comme les décideurs l’avaient supposé. Ils ont prédit le mois dernier que le PIB augmenterait à un taux annuel de 5,5 % au troisième trimestre, avant de ralentir à un taux de 4 % au cours des trois derniers mois de l’année.
Les perspectives pour le quatrième trimestre sont maintenant incertaines, car les premières estimations prévoient que les inondations extrêmes en Colombie-Britannique ce mois-ci pourraient s’avérer être la catastrophe naturelle la plus coûteuse de l’histoire du Canada. L’émergence soudaine d’une nouvelle variante du COVID-19 assombrit également les perspectives à court terme de l’économie. Les économistes de Desjardins ont prédit la semaine dernière que l’économie canadienne s’est probablement contractée en novembre, puis reprendra en décembre alors que les entreprises et les gouvernements nettoient les dégâts en Colombie-Britannique
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L’incertitude à court terme sera facilitée sachant que l’économie a beaucoup d’élan. Les dépenses des ménages en biens semi-durables ont bondi de 14 pour cent par rapport au deuxième trimestre, tandis que les dépenses en services ont bondi de 6,3 pour cent, selon Statistique Canada. Les chiffres des dépenses de ce genre montrent qu’il y a beaucoup de demande des consommateurs, justifiant à la fois la décision du gouvernement fédéral cet automne de mettre fin à la plupart des prestations d’urgence COVID, et la décision de la Banque du Canada le mois dernier d’arrêter de créer de l’argent pour acheter des obligations.
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« L’économie canadienne a rebondi solidement au troisième trimestre », a déclaré Sri Thanabalasingam, économiste à la Banque Toronto-Dominion. « La réouverture des économies provinciales et la montée en puissance des vaccinations ont propulsé une forte croissance de la consommation. »
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Les exportations se sont également redressées, tirées par le pétrole, qui a bénéficié de la résurgence des prix alors que l’économie mondiale est revenue à quelque chose de plus proche de la normale après avoir passé plus d’un an à lutter contre diverses vagues d’infections au COVID-19. Les travailleurs ont bénéficié d’une croissance plus forte et de postes vacants généralisés, la rémunération versée aux employés ayant augmenté de 2,9 pour cent, la deuxième augmentation en importance depuis 2000, selon Statistique Canada. Le taux d’épargne était de 11%, ce qui suggère que les ménages ont toujours un coussin sain, quels que soient les ravages de la nouvelle variante COVID ; le taux a chuté de 14% au deuxième trimestre, mais dépassait toujours les taux d’avant la pandémie d’une marge considérable.
« L’économie a reculé plus tôt dans l’année qu’on ne l’avait estimé au départ, mais a ensuite fait un plus grand recul au cours des derniers mois », a déclaré Douglas Porter, économiste en chef à la Banque de Montréal. « Ce rebond, combiné à la hausse des dépenses de services et au niveau toujours élevé du coussin d’épargne, suggère que l’économie avait de solides bases à l’approche de l’hiver. »
• Courriel : kcarmichael@postmedia.com | Twitter: CarmichaelKevin
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