Ventes de véhicules légers en hausse en janvier – AIER

– 3 février 2021 Temps de lecture: 2 minutes

Les ventes de véhicules légers ont totalisé 16,6 millions en rythme annuel en janvier, légèrement au-dessus du rythme de 16,3 millions de décembre et le quatrième mois sur les cinq derniers dans la fourchette de 16 à 18 millions. Les ventes unitaires ont plongé en mars et avril à 11,4 millions et 8,7 millions de taux annuels, respectivement (voir graphique du haut). Le rythme des ventes en avril était le plus bas jamais enregistré depuis que cette série de données a commencé en 1976 et suit une série de 72 mois dans la fourchette de 16 à 18 millions de mars 2014 à février 2020.

Pour le mois de janvier, les ventes de camions légers ont totalisé 12,9 millions à un taux annuel contre un taux de 12,6 millions en décembre, mais bien au-dessus du taux de 6,7 millions en avril. Les ventes de voitures ont affiché un léger gain, atteignant un taux annuel de 3,7 contre 3,6 en décembre et 2,0 en avril (voir le graphique du haut).

La part des camions légers s’est établie à 77,7 pour cent pour janvier, en dessous du record de 77,9 pour cent en mai, mais domine toujours complètement la part des voitures de 22,3 pour cent. La part dominante des camions légers poursuit une tendance à long terme. Pas plus tard qu’en février 2013, la répartition entre les voitures et les camions légers (SUV et camionnettes) était à peu près égale, les deux segments se vendant environ 7,8 millions à un taux annuel.

En décomposant les ventes par origine d’assemblage, les ventes de véhicules nationaux ont augmenté à 10,1 millions d’unités contre 9,9 millions en décembre tandis que les importations ont augmenté à 3,7 millions contre 3,6 millions en décembre (voir haut du deuxième graphique). La part intérieure s’est établie à 76,9% en janvier contre 77,6% en décembre (voir le bas du deuxième graphique). Alors que la part des ventes intérieures est restée relativement stable par rapport à la tendance à la hausse de la part des camions légers, il y a eu une certaine faiblesse ces dernières années, la part moyenne depuis 2017 s’établissant à 77,2 pour cent contre une part moyenne de 78,3 pour 2012 jusqu’en 2016 (voir le bas du deuxième graphique). Si l’on exclut le chaos économique de 2020, la moyenne reste à 77,2% pour 2017 à 2019.

Robert Hughes

Bob Hughes

Robert Hughes a rejoint l’AIER en 2013 après plus de 25 ans en recherche économique et financière à Wall Street. Bob était auparavant responsable de la stratégie d’actions mondiales pour Brown Brothers Harriman, où il a développé une stratégie d’investissement en actions combinant une analyse macro-descendante avec des fondamentaux ascendants.

Avant BBH, Bob était stratège principal en actions pour State Street Global Markets, stratège économique principal chez Prudential Equity Group et économiste principal et analyste des marchés financiers pour Citicorp Investment Services. Bob est titulaire d’une maîtrise en économie de l’Université Fordham et d’un BS en affaires de l’Université Lehigh.

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